Ce texte à ètè ecrit par l'elevage Bel' Eva
Une maladie héréditaire grave
La Cystinurie de type III conduit à la formation de calculs rénaux et à l’inflammation du système urinaire. Le chien présente des difficultés pour uriner et peut avoir du sang dans l’urine.
Non traitée, la maladie peut causer un disfonctionnement du rein et provoquer la mort prématurée de l’animal.
Une maladie évitable
Lorsque qu’un chien est atteint par la maladie, cela signifie que ses deux parents sont au minimum porteurs (ils peuvent également être atteints sans symptômes encore visibles). L’éleveur non sensibilisé à la Cystinurie peut accoupler sans le savoir des reproducteurs porteurs de la mutation et faire naitre des chiots atteints.
Il existe un test ADN de dépistage pour la Cystinurie de type III.
A ce jour les laboratoires Vetgen, PennGen et Laboklin sont en mesure de proposer un test fiable.
Eviter de faire naitre des chiots atteints
L’éleveur pour sécuriser son élevage et ne pas prendre le risque de faire naitre des chiots atteints, doit absolument dépister ses reproducteurs à l’aide du test ADN.
Lors de l’acquisition d’un chiot pour la reproduction ou lors de l’utilisation d’un étalon pour une saillie, l’éleveur vérifie le statut génétique du chien pour la Cystinurie en demandant le résultat du test ADN.
Un test ADN facile à réaliser
Le vétérinaire réalise un prélèvement par simple frottis buccal qui est envoyé au laboratoire. Le résultat, délivré en quelques jours, indique si le chien testé est sain, porteur ou atteint de la Cystinurie. Le résultat délivré sous la forme d’un certificat génétique doit être utilisé comme une garantie dans le cadre d’une saillie ou pour justifier la vente de chiots exempts de Cystinurie.
Le vétérinaire qui observe prématurément des problèmes rénaux chez un jeune Mastiff peut mettre en œuvre le test ADN pour confirmer ou infirmer le diagnostic de la Cystinurie. Si le chien est effectivement atteint, les parents doivent également être testés.
L’éleveur qui connaît le statut génétique de ses chiens peut sélectionner ses reproducteurs, adapter les accouplements, éviter de faire naitre des chiots atteints et limiter la propagation de cette très grave maladie rénale dans la race.
Les femelles porteuses ou affectées ne développent pas la maladie mais la transmette.
La femelle porteuse transmet la maladie à 50 %.
La femelle affectée transmet la maladie à 100 %.
Le mâle porteur à 25 % de risque de développer la maladie et l'à transmet à 50 %.
Le mâle affecté à 100 % de risque de développer la maladie et l'à transmet à 100 %.
Le test par ADN permet de connaitre le statut du chien, 3 possibilités :
Indemne
Porteur ( 1 copie de la maladie )
Affecté ( 2 copies de la maladie )